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La terre va continuer de tourner sans toi.

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21 novembre 2011

sentir son âme

J'étais là. Mon corps, ma tête, mon âme étaient présent et j'attendais. Je regardais le paysage calme trop calme. Mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles pour ne plus avoir de contatcte avec ce qui semble être vrai, ma vie. Un détachement, c'est tout ce qu'il me fallait. Tout ce qui me venait en tête, c'étais cette chason de Stéphane Venne qui parle du majesteux fleuve St-Laurent. Je m'y retrouvais pour la 4e fois depuis ma naissance. Il était comme moi : Grand, puissant, mais des fissures trahissaient l'image qu'il semblait projeter. Et puis, l'atmosphère, la vue, les odeurs...tout était harmonie, paix, sincérité. Soudainement, trois oiseaux se sont ajoutés au décor. Ils se laissent tout simplement flotter par le vent. Ils vont là où les bourrasques les mènent. Ils ne se posent pas de questions. Ils sont tout simplement bien. Et je me dis que j'aimerais leur ressembler. J'aimerais parfois oublier qui je suis et m'envoler à mon tour. Partir pour un long moment et revenir sereine.

J'aimais la façon dont la glace se mouvaient lentement en rapport avec le courant. Si j'en avais eu le courage, j'y serais plongé pour enlever les impurtées qui se sont logées dans ma peau pendant toutes ces années. J'aurais plongé dans les eaux glaciales pour ne plus avoir à ressentir, mais aussi pour me réveiller de l'horrible cauchemar qui me poursuit sans cesse.

C'est fou, mais quelque fois j'ai l'impression que mon âme a vécu dans ces temps difficiles. Il y a trop d'émotions qui resurgissent en moi. Trop de souvenirs que je n'ai pas vécus. Québec, j'y étais il y a longtemps. 'ai existé et j'existe toujours à travers ces pierres, ces portes et sa vibration. Oui, elle vibre, de toute son histoire on peut encore entendre les battements de coeur qui la pousse à survivre au temps. Ce temps qui détruit tout avec les années. Ce temps qui emporte la mémoire de ces gens oubliés. Le temps qui jamais ne s'arrête.

Et pourtant, en cet instant j'ai eu l'impression que ma vie s'était crystalisée.

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21 novembre 2011

questionnement

Une boîte qui cache mille et un secrets. Des secrets d'une petite fille qui rêve de rencontrer le grand amour, de sauver le monde et d'aimer la terre entière. Des dixaines de boîtes qui renferment les espérances d'une naïveté fleurissante. Chaque boîte correspond à chacune des étapdes d'une vie. Carrées, gigantesques, petites, aux couleurs criardes, sales. usées par le temps, chacune a sa particularité. Des boîtes qui servent à entretenir la nostalgie dans laquelle je suis constamment prisonnière. Incarcéré par les murs tapissés de mon imagination, j'ai peur. Peur de ne plus jamais retrouver les joies de l'amour.

 

L'amour se peut-il encore quand on l'a déjà trouvé une fois par le passé ? Ou sommes-nous destinés à nager dans les eaux troubles de l'éternelle quête le reste de notre vie ?

 

Souvent je me dis...je me dis qu'il y a bien un être caché dans l'énorme fond blanc et qui m'attend sans le savoir.

 

Et puis d'abord, qu'est-ce que l'amour ? Quand sait-on réellement lorsqu'il frappe à notre porte ? Bon, il y a tout d'abord les coups dans la poitrine, ce qui donne l'imprression que la cage thoracique va exploser. Ensuite, il y a les mains moites et cette irrésistible envie de se jetter au coup de l'heureux élu. Et qu'est-ce qui se passe au niveau du ventre ? Les trippes qui se tordent donnant ainsi l'illusion de passer au turbo-compresseur. Parfois...des crampes ?

 

Mais tout ça n'est que physique.

 

Est-ce que la personne choisie doit correspondre à nos intérêts où s'agit-il d'une question de feelings ? Pendant trop longtemps j'ai cru que l'on devait parler. Mais doit-on réellement avoir besoin de discuter avec l'élu de notre coeur pour communiquer ? Je ne crois pas. Avec mûres réflexions, je me suis dis que lorsque le grand amour passerait sous mes yeux, je le sentirais. Je n'aurai besoin de faire aucun effort. Je crois qu'il se doit d'être simple, rafraîchissant et bien huilé.

 

En attendant...je continue de vivre.

21 novembre 2011

Ils dans les lions

 ''Et maintenant vous allez marcher. Regarder votre pied. Essayez d'en comprendre le mécanisme. Trouvez votre façon de marcher. Qui êtes-vous ? '', disait-il.

Je n'ai pu empêcher cette grosses boules de se nouer dans ma groge. C'est vrai, au fond, qui étais-je ? Pourquoi étais-je incapable de me laisser aller. Pourquoi ce besoin obsessif de plaire, de donner les idées les plus originales, de performer. Et si j'essayais d'être tout simplement  ?

Puis doucement, sans que je m'en aperçoive, comme la rosée se pose sur l'herbe fraîche au petit matin, je compris. C'est ici, à Lyon, que je participai comme les autres festivaliers à cet atelier et me laissai aller complètement. Je donnai généreusement, sans complexe, sans questionnement. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi libre, aussi pleine. J'étais avec moi, mais aussi en connection avec les autres. Ils donnaient et je leur renvoyais la balle. Et je me suis amusée comme une petite folle. Une vraie gamine. Vous voyez le genre ? Pas trop grande, bien ronde avec ses nattes et ses pommettes colorées par ce pur plaisir. Je pédalai allègrement sur mon vélo imaginaire. Montai une pente interminable. la descendie. pris un virage serré. saluai les autres cyclistes. Me transformai en pellican. Englouti une tonne de carpes. Plongeai mon regard dans les yeux de chacun. Incarnai un cheval pour le défilé du roi de France et chantai à plein poumon les chants d'une tribue africaine dont j'oublis le nom.

Et j'ai sué, épurant les mauvaises ondes qui s'étaient logées depuis trop longtemps à l'interieur de mon coeur et de tous les autres organes. Enfin, j' éteignai mon mental pour laisser mon Soi briller de plein feu.

C'est à la fin de l'atelier que le maître Mexicain nous laisssa sur une phrase. Une phrase qui restera à jamais gravée dans ma mémoire : Le théâtre c'est comme une bande de lions qui dansent sur la pointe d'une aiguille. Le théâtre c'est toute la passion, l'émotion, la sensibilité, mais il faut toujours maîtriser.

Le théâtre est concret disait Brecht. Ce n'est pas une question de spiritualité ou de magie. On puise l'énergie dans les yeux de l'autre parce qu'on est ici et maintenant.

21 novembre 2011

Pour l'amour du Pays

 Quand je pense à nous, à notre histoire...y'a comme un univers qui explose dans mon ventre. C'est tellement puissant et fort que mon cerveau à de la difficulté à traduire si ça fait du bien ou si ça fait mal. Le pays. Il est tellement beau le pays. Pure, frais, gossé à la manière de chez nous. Par les nuits froides d'hivers, quand il est couvert de l'or blanc, on entend les chants des ancêtres siffler avec le vent. On jurerait qu'ils nous parlent.

      Moi, c'est pas de la rage qui me saute aux trippes quand on parle de notre situation. Ce que je ressend, c'est de la fierté pis de l'amour brute. Je suis tellement fière du grand chêne qu'on s'est bâti. Les racines bien ancrées au sol, on aura su résister aux tempêtes qui ont soufflé sur nous. Plus d'une fois, on a faillit se faire emporter par l'ouragan, mais on aura su se tenir. Bien sûr, on s'en est pas sorti indemne. L'écorce a été gravement atteinte, mais c'est la somme de toutes ses traces qui a dessiné l'histoire d'un peuple d'espoir.

      Certains diront qu'ils ont honte de notre peuple de mollusques, de pas colonnes, de soummis...moi je vous dis que pour rien au monde j'échangerais l'endroit où j'suis née. Que ce qui fait vivre et battre le coeur de ce peuple là c'est toute la beauté et la grandeur de son humilité. Peut-être qu'on a le coeur trop grand pis des fois on arrive pas à voir que ce qui se cache sous la grand-mère en vérité c'est le grand méchant loup. Mais on pourra jamais nous enlever de respecter les règles du jeu quand vient le temps de commencer la partie. Quand on aura fait un pas en avant pour attaquer le cavalier, on l'aura pas fait pendant que notre adversaire avait le dos tourné. On tolère pas la tricherie. Et c'est ce qui fait de nous un peuple vrai.

    Peut-être qu'on pourrait commencer par arrêter de dire qu'on est pas capable de rien, que les choses resteront toujours ce qu'elles sont pis qu'on pourra rien changé au pouvoir qui nous tient par les gosses. Moi je dis qu'on ne s'est tout simplement pas rendu compte qu'en fait, c'est nous qui avons le gros bout du bâton. Que c'est en se tenant les mains qu'on fera renverser la vapeur. C'est juste une question de perception, de conscientisation. Quand on aura passé le stade de la victimisation collective, on s'apercevra qu'il y a bel et bien un trésor qui nous attent. Un trésor d'une richesse inouie. Scintillant de toutes sa beauté : Le coeur du pays...

  ...des fois je me sens toute seule. Des fois, j'ai l'impression que je suis seule à porter ce rêve là au bout de mes bras. Je me noie, je me perds dans le désintéressement des autres. Je me bat du mieux que je peux contre l'indifférence et la séchèresse des coeurs égocentriques. Ces temps-ci, je décide de me taire par la parole pis de coucher mes pensées sur écrits. De toute façon je me fais ramasser chaque fois que j'essaie de dire ce que mon coeur me souffle. Je sais pas pourquoi, mais ma bouche arrive jamais à s'accorder avec ce que le plus profond de moi veux dire. Des gens me trouvent riddicule. Ben moi je peux vous dire que ce que j'essaie de faire c'est bien moins riddicule que de gaspiller son temps à nourrir son ego avec des choses qui sont éphèmères.

Je sais d'où je viens, et je nourris l'espoir qu'un jour, on l'aura notre paradis.

31 octobre 2011

Mi-Session, demie-portion.

J'ai eu une rencontre avec un de mes professeurs. Disons que ça s'est révélé très instructif dans le sens de destructif. Je ne sais pas si j'en avais déjà parlé. Bref, c'était MON prof PRÉFÉRÉ et c'était MON cours PRÉFÉRÉ. Avec le temps, à force de se faire dire que ce que je faisais c'était du réchauffé, je commençais de moins en moins à me dire que c'était MON prof et cours PRÉFÉRÉ. Disons que je ne me disais plus grand chose. Je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec le-dit professeur. Je ne pouvais pas dire quoi. J'avais sincèrement l'impression que peu importe ce que j'allais présenté, ça n'allais jamais être assez. Et ça me stressait vous comprenez...énormément.

Bref, on a eu une rencontre avec la directrice du programme et j'en suis sortie avec la ferme intention d'avoir une petite conversation avec mon professeur. J'ai pris rendez-vous...et c'est là que l'histoire commence.

Vanette dans le bureau de monsieur le professeur

Les pensées seront en italique.

Je me sens comme chez le médecin bordel. Vas-y, Vanette, dis tout ce que tu penses, comme ça tu en auras le coeur net.

Prof : Bon, ben Vanette, vas-y avec ce que t'as à dire. Je t'écoute et ensuite ce sera à mon tour de parler.

l'ocassion rêvée.

Vanette: Ok. Je sais pas, depuis un petit bout de temps j'ai vraiment l'impression que tu m'as pris en grippe. Je sais pas pourquoi, je le sais que c'est stupide, mais j'ai l'impression que peu importe ce que je fais comme exercice ça sera jamais comme tu le veux.

Prof: Ne t'en fais pas Vanette, je ne t'ai pas pris en grippe. Mes commentaires ne sont que constructifs et j'essaie toujours de voir les exercices d'un oeil objectif. Tu sais, de l'oeil du professeur qui ne fait qu'évaluer son élève. Par contre, moi, j'aimerais te parler de ton attidue en classe.

Mmm...Ok..?!

Prof: Je ne te sentais pas assez impliquée dans la classe. Des fois, tu avais l'air totalement désintéressé par le cours. Ton langage ne me plaisais pas du tout (Les bras croisés, pas de sourir dans le visage **petit rire, ''tu ne souris pas beaucoup tu sais?!**, l'air complètement désintéressé).

PARDON ?!?! ...mais qu'est-ce que c'est que ce commentaire totalement faux? Pourquoi il parle à l'imparfait ? Peut-être que la suite va être plus positive...

Prof: Mais bon, ça c'était avant, depuis l'autre cours, je ne sais pas ce qui s'est passé, tu m'as semblé plus présente, plus vivante. Enfin, je voyais tes grands yeux allumés comme là en ce moment. Tu vois, en ce moment je vois une toute nouvelle Vanette qui n'a rien à voir avec ce que j'ai vu depuis les cours.

Mais...mais...mais...moi là, j'ai pas changé d'une miette depuis le dernier cours. Je veux dire, j'ai fais la même chose que d'habitude. Je ne me suis pas sentie plus participative ?!?!? Je comprends rien bordel !

Vanette : Ben, professeur, moi aussi je voudrais vous dire quelque chose par rapport à l'attitude et aux impressions. Je trouve que des fois, vous avez des moments bizarres. Je vous ai déjà vu répondre à un élève comme si vous vous en fouttiez et que vous voulliez pas vous obstiné et que vous en aviez rien à ciré de ce qu'il avait à dire. Vous savez avec tel élève dans tel contexte.

Bon...est-ce que j'ai dis ça pis ça a sortie tout croche encore là?! Il va-tu comprendre ce que j'essaie de lui dire.

Prof: Ah ben là, si tu crois que je suis la source de tous les problèmes c'est pas correct. Je suis capable de reconnaître mes fautes dans la vie et je suis persuader que c'est pas vrai. Je réponds toujours aux questions des élèves, c'est super important pour moi. Excuse-moi, mais je ne me rappelle pas de cet évènement.

Visiblement non.

Vanette: Non, c'pas ça que je voulais dire. Je voulais juste dire que c'était une impression que j'avais eu. Mais si vous me dites que c'est pas ce que vous représentez c'est correct. Moi, je voulais juste cassez cette impression en vous en parlant. C'est la même chose que vous faites à mon propos vous savez ?

Prof: Non, ça a rien avoir. Moi je te parle en terme d'un professeur qui fait ses observations d'un comportement d'un élève. Toi, tu fais carréement du jugement personnel.

Vanette: Bon, d'accord si vous le dites. N'empêche que je voulais mettre ça au clair.

Prof: D'accord...en tout cas, c'est sûr que si tu changes pas d'attitude en classe, tu ne passes pas la session avec moi. L'attitude pour moi c'est ce qu'il y a de plus important. Toutefois, si la Vanette que j'ai en ce moment devant moi et que j'ai vu au dernier cours revient eh ben y'aura pas de problème de ce côté là.

Bref, après, il m'a dit que j'y allais pas assez à fond dans les exercices. Qu'Il avait l'impression que je marchais toujours sur des oeufs. Et ça s'est terminé là-dessus. Au dernier cours, j'ai levé la main le plus souvent possible, je me suis collée un faux-sourire dans la face et je me suis tenue bien droite sur ma chaise en prenant bien soin d'avoir l'air plus-qu'attentive-possible en posant des questions biens précises pour pas que ça est d'lair que je pose des questions pour poser des questions.

QUIN TOÉ. 

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22 octobre 2011

Un petit down qui vous tient

Je sais pas ce que j'ai ces temps-ci. Je suis heureuse, c'est pas que j'suis malheurese, c'est pas ça le problème. Le vrai problème, c'est que je ne me sens pas entière. Il me manque quelque chose et je sais pas quoi. Je le sais que j'arrête pas de répéter les mêmes maudites affaires, mais ça fait du bien de se vider le coeur.

À l'école, ça va. À l'appart, ça va. Au travail, ça va.

Ça va. Ç-A V-A.

J'ai perdu quelque chose que j'avais trouvé. J'ai perdu cette facilité à voir les bons côtés, à voir que tous nous amène quelque par quoi qu'il se passe, quoi qu'il en soit. Parce que c'est ça l'important. Peu importe qu'on se plante, qu'on fait le meilleur coup possible, l'important c'est d'être.

Être avec Soi. Mon Soi...je t'ai pas perdu, je te sens quelques fois. Tu me fais vibrer, tu me réchauffes le coeur. Quand je te sens, je vois plus clair. Mes yeux s'agrandissent comme quand ils cherche le soleil dans le noir. La lumière, cette lumière si réconfortante.

Je me souviens d'une journée chaude d'été à faire du vélo dans la ville natale. Je me vois heureuse avec le vent, l'eau pis le soleil sur mes cheveux qui absorbe tout le bonheur jusqu'à la racine. Je me souviens dans cette journée ne faire qu'un avec mon âme, mon esprit pis mes sentiments. Comme si le grand tout s'était harmonisé pour que je puisse comprendre la vraie saveure de la vie.

C'est peut-être l'automne ? Je le sais pas.

Un ami avait raison, écrire ça met les idées en place, ça fait lâcher-prise.

18 octobre 2011

La fonte des graisses

J'EN AI MARRE.

Voyez, après s'être fait dire ( il y a quelques mois alors que je prennais gentilment une marche pour me déculpabilisé de mon manque d'activité physique et de mon énorme paire de fesses qui est aussi grosse que la terre du Brésil) '' Ça pu à quel point t'as une culotte de cheval'' par un imbécile qui n'a probablement pas de vie sociale pour crier ce genre de bêtise un dimanche soir à 19h...je me suis dis qu'il fallait peut-être faire quelque chose.

Maintes et maintes fois, j'ai tenté de combattre l'ennemie-calorie, mais la bataille était déjà perdue d'avance, car avec ma consicience (cette sale traître), il m'était impossible de résister à quelques sucreries qui soit.

Donc, hier soir, j'étais tout bonnement en train de préparer un mélange de biscuit pour la fête de l'ami qui est aujourd'hui. sans vergogne, je plongeai ma cuillière dans le mélange et m'engloutit au moins 400 calories dans mon organisme.

Voici comment ça se passe dans ma tête:

Étape no 1: ''La la la la la ! Je fais des biscuits pour mon amie la la la la LAAA!!''

Étape no 2: ''Mmmm...qu'est-ce ça goûte une tasse de beurre mélangé avec 1 tasse et demi de cassonade ?! NON VANETTE!! TOUCHE PAS À ÇA, TU LE SAIS QUE TU SERAS PLUS CAPABLE DE T'EMPÊCHER D'EN MANGER!!!''

Étape no 3 : ''C'est vrai, mais je vais juste goûter un peu'' Elle goûte '' Mmmmm bon, voilà, c'était pas si mal, et je suis même capable de me retenir, pas mal belle fille BRAVO !''

Étape no 4: Vient le temps de mettre les oeufs, la farines et de mélangé avec les mains. Résultat ? Elle ajoute les pépittes de chocolat et une fois le mélange finit se ramasse avec les doigts plein de mélange. Elle se dit ''Mais je peux tout de même pas gaspiller ce BEAU mélange, ET LES PETITS ENFANTS DU TIERS MONDE?! Eux, ils se jetteraient par terre pour goûter à un peu de cette merveille!''

Étape no 5: Elle essaie tant bien que mal de remettre le mélange dans le bol, mais c'est difficile de faire partir cette saloperie. Elle se dit ''Ben je peux tout de même pas me laver les mains et gaspiller ça...c'est décidé! Je ne me mangerai qu'une seule main, l'autre je la laverai. Comme ça, je me sentir moins coupable pour les enfants tu tiers monde et pour les calories''

Étape no 6 : ''Ah, mais c'était tellement bonnnnn...Bafff une petite cuilléré de plus POURQUOI PAS !?!?!6 Gniak Gniak Gniak !!!'' Plongeant ainsi au moins 15 cuillérées dans le mélange.

Et elle se retrouve stupide après avoir rouler sur sa chaise. Elle se précipite vers l'ordinateur pour savoir combien de minutes faudrait-elle qu'elle court pour faire un déficite de 500 calories avec l'aide d'une activité physique tel que la course. L'option de se faire vomir étant catégoriquement rejeter, elle regarde et réalise qu'il faut qu'elle court au minimum 43 minutes à une vitesse de 10 Km/H...

Ettt ben oui! Elle a courru 41 minutes, sans relâche. C'est décidé, elle se mettera à courir aux deux jours et elle courera plus de 30 minutes à chaque fois.

Tu vois espèce de nul qui a rien à faire de ses soirée pour embêter les pauvres popottins comme le mien qui se sente coupable. Eh ben t'as réussie ! Et je j'espère que la prochaine fois qu'on se recroisera tu baveras devant ce corps sublime sur lequel j'aurai travaillé d'arrache pied !! Et quand ce jour viendra, c'est moi qui t'envera pêtre plus loin pour ton manque de civilité !

15 octobre 2011

L'innocence

Le premier vrai mot adulte que j'ai compris est : Confirmez.

Vous savez quand on est petit, on envoie à ses amis des cartes d'invitation pour son anniversaire. Habituellement, on les envoies à toutes les filles de la classes même celle qu'on déteste juste pour ne pas qu'elles se sentent rejetté et que ça fasse un gros char de marde. Chez nous, on était vraiment cool, alors on faisait nos propres cartes d'invitation avec l'ordinateur plutôt que de les acheter (avouer que ça fait plus cool que de les acheters au magasin d'une piastre). Alors, moi, toute bonne petite fille que j'étais, je demandais à ma mère quoi écrire. Évidement c'est pas un texte très très élaboré qu'il y a de ce genre de carte d'invitation. on y note l'heure, la date, l'adressse et à la fn du message on dit ''Confirmez à tel ou tel numéro de téléphone''. Je me rappelle être devant l'écran de l'ordinateur et demander à ma mère la signification de ce mot qui ne sonne pas du tout comme les autres que j'emploie.

Je sais pas du tout pourquoi je raconte ça. J'essaie de me demander quand est-ce que je suis passé d'une enfant à une adolescente à une adulte. Et là encore, on peut se poser la question. Est-ce que j'ai vraiment l'impression d'être une adulte. Sincèrement ? Non pas vraiment. J'ai vraiment, mais vraiment pas l'impression d'avoir sauter dans la cours des grands. Je suis encore un gros bébé. Je me tappe encore des films de disney, si je m'écoutais, je pense que je courerais prendre la boîte de barbies qui traîne encore et que je leur redonnerais vie. Quand je suis dans mon bain, je suis encore aussi émerveillé de voir l'eau si chaude couler du robinet. Bien sûr, j'ai mis de côté les potions magiques avec le savon dove et disons que je ne prendrais pas un bain avec ma soeur, mais les petites joies d'enfant ne m'ont pas vraiment quitter.

Un très beau souvenir de mon enfance, je crois que c'était un lundi soir. En tout cas, c'était au temps où l'été allait bientôt se pointer le bout du nez pour remercier le printemps qui avait tout fait fondre la neige. Ben justement, mon souvenir, c'est moi qui a les pieds tout trempes, mais qui est totalement heureuse. J'ai les pieds mouillés parce que j'ai réussie à franchir l'énorme flaque d'eau dans la cours d'école qui entoure la petite estrade près du terrain de quickball. Je suis couchée sur une des lattes de bois et je regarde le vent souffler la grosses flaque d'eau. Avec pas beaucoup d'imagination, on dirait vraiment que je suis en plein milieu d'un lac.

J'étais une enfant bizarre. On ne se le cachera pas. J'étais vraiment pas normale. Et je suis encore étrange.

Là, j'ai un milion d'affaire qu'il faut que je fasse. Et j'ai pas envie de les faire. Des fois, je retomberais en enfance. J'aimerais ça retourner dans mon pays imaginaire et plus sentir le poids des responsabilités et de la discipline peser sur mes épaules. J'aimerais ça pouvoir imaginer ce que je veux des garçons qui m'intéresse sans me soucier du fait qu'il me trouve folle ou pas.

Y'a des fois où être innocent c'est pas si mal.

10 octobre 2011

comme on change de bobette...

De toute ma vie, je n'ai jamais été capable de me brancher sur quelque chose. Je change d'opinion à qui mieux-mieux. Une fois qu'une saison s'est bien installée, je n'attends plus que la prochaine pour pouvoir rêver de jours meilleurs.

Le moment présent. Je croyais en faire l'expérience, mais de ces temps-ci, je retourne dans les vieux patherne de l'insatisfaction. J'attends après quelque chose. Quoi ? je ne le sais pas. En fait...oui, oui je le sais. Je le sais même trop. On a beau dire que la vie de célibataire, c'est la liberté et la possibilité de se retrouver avec soi-même, ben moi, je pense que c'est ça mon problème. Je pense que des fois, j'aimerais ça me retrouvé avec quelqu'un d'autre que moi-même. Le besoin affectif est ùn des besoins vitaux de l'être humain. On aura beau dire ce qu'on voudra. C'est comme ça que ça fonctionne.

Depuis quelques temps, j'ai décidé que j'avançais sur le chemin de la quête de la bonne personne. Rien ne m'arrêtera. Et si on tente de me faire flancher en me présentant une chose qui est si bonne sur le coup et si amer et honteuse après, je fermerai les yeux et continuerai d'avancer sans relâche. Ça vaut pas la peine toutes ses histoires. On est que trop déçu après.

Dépressif comme message. Il est très tard. Je reviendrai plus en forme au prochain post. Promis. Pour l'instant. Bonne nuit !

 

4 septembre 2011

Le grande jungle de Saint-Hyacinthe

Valleyfield, 4 septembre 2011.

Enfin de retour chez moi.

Je vous jase ça pendant que j'ai une magnifique vu sur mon chat qui se frotte les bajoues après tout ce qui ressemble de près ou de loin à quelque chose de pointu. Entre autres, le félin a opté pour un prise de courant qui trainnait sur la table et bien évidemment, l'incontournable coin de mon ordinateur. Merci chat.

Bon, fini les plaisenteries. Peut-être se questionneront sur ma non-présence d'écriture sur ce blog pendant 2 ou 3 semaines (ou peut-être bien que personne ne me lis et que je dis ça dans le vide remarquez!). Eh bien, je vous dois des explications. Comment dire...je vais résumer ça en quelque mot : Y'A TOUJOURS DES PROBLÈMES AVEC LA FOPUTTU CONNEXION INTERNETTTT. LA SEMAINE PASSÉE C'ÉTAIT PARCE QUE LES FILS DANS LE POTEAU DE TÉLÉPHONE ÉTAIENT TROP VIEUX. CETTE SEMAINE C'EST PARCE QU'ON A UNE COMPAGNIE DE TÉLÉPHONE INDÉPENDANTE QUI BOYCOTTE BELL ET C'EST QUOI ?! LA SEMAINE PROCHAINE SE SERA LES ONDES QUI ATTEINGNERONT PAS MON APPARTEMENT ?!

La section défouelement étant terminée nous pouvons maintenant passer à un autre sujet !

L'école de théâtre part one.

Je suis aux anges. J'AIME. Non, que dis-je. J'ADORE !! J'ai hâte de commencer le vrai travail. Je le sais, je le sens je suis à ma place. Bon, peut-être y a-t-il quelques petits problèmes d'intégration, mais rien de majeur ni d'allarmant à s'en morfondre pendant des mois comme je l'ai déjà fais. J'ai confiance en l'avenir. Après deux semaines d'initiations intensives, je suis maintenant prête à me donner à fond la caisse. Je n'ai pas encore trouver d'emploi parce que, au cas ou vous je le saviez pas, j'ai travailler trois jours à la job que je m'étais trouvé et je me suis fais remercier assez rapidement. Ça ne pouvait pas fonctionner. J'aurais jamais pu apprendre tout ça d'un coup, c'était vraiment beaucoup trop d'information à enregistrer pour une temps partiel qui n'avais jamais eu d'expérience dans le domaine et qui cuisine très peu. Ben en fait, je cuisine, mais je ne peux pas me permettre de cuisiner des affaires fancy parce que les affaires fance ben...ça coûte cher! Alors voilà, je suis en mode de recherche et j'ai la chienne parce que je le sais que j'ai aucune expérience dans le service à la clientèle. Je me dis qu'il faut bien commencer a quelque part et que y'a bien quelqu'un qui doit me laisse la chance d'apprendre.

Dieu...faites-que quelqu'un me laisse tenter chance !

 

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La terre va continuer de tourner sans toi.
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