Nous
Je me demandais ça l'autre fois.
Est-ce que tu me lis encore? Est-ce que tu vas vérifié chaque soir si j'aurais pas laissé un poste? Tu ne m'en parles plus vraiment alors je me suis posée la question. Peut-être est-ce que tu t'es découragé à voir toujours le même poste apparaître à ton écran. Je ne sais pas. Si tu veux, j'écrirai tous les jours comme avant. Comme avant...il faut que je bannisse ces deux mots là de mon vocabulaire. Tu penses pas? Je vais y arriver, je vais arrêter de penser à avant et je vais plutôt voir ce qui se passe au présent. Je sais pas comment expliquer ce que je ressens quand je regarde en arrière de nous. Quand je vois tout le chemin qu'on a passé. Et tu sais, parfois je me dis que je sais vraiment comment tu fais pour m'endurer parce que je suis difficile à suivre, à comprendre et à tout ce que tu voudras. Tout ce que je sais, c'est qu'on s'est toujours tenue la main peu importe ce qu'y s'est produit. Peu importe ce que j'ai pu dire ou pensé ou m'inventer, t'as toujours été là pour nous et ça je l'oublierai jamais (même s'il faut jamais dire jamais).
D'ailleurs, ça me fait peur ce foutu proverbe. Si J'ai envie de dire jamais et que j'y crois dur comme fer? Qu'est-ce qu'on fait avec ça? Je dis que ce proverbe là c'est pour les gens qui ont peur. Moi, j'ai plus peur de le dire. Je vais même le crier. Comment on peut survivre si on se dit toujours qu'on peut pas savoir ce qui nous attendra demain? Faut y croire. Faut pas rester dans le doute. Le doute, ça étouffe. C'est pas bon pour la respiration. Quand on doute on respire à petit coup. Quand on croit, cette respiration devient plus grande, plus profonde. Donc, la première chose qu'il faut apprendre pour survivre dans ce monde de fou, c'est de respirer lentement.
je sais, c'est contradictoire ce que je dis puisque je suis la personne qui doute le plus sur tout dans ce monde. Mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'il y a une chose dont je suis certaine et je peut l'affirmer :
C'est nous.