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La terre va continuer de tourner sans toi.
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29 novembre 2008

Franchir la porte

Lorsque je poussai la porte, une gigantesque vague de nostalgie me monta au yeux. Mes mains tremblaient, ma respiration s'est accélérée et je ne pouvais que passer en revue tout ces beaux moments vécus ici. Cette endroit qui m'appartenait: Mon école. J'ai tout vécu là bas. Mon premier amour, mes premiers goûts pour le théâtre, ma crise d'adolescente (qui n'est pas encore terminée), ma première rupture, mon premier échange avec un Anglais de l'Ouest Canayen, Don Juan, Mon premier grand amour, mon premier voyage en Europe, mon bal, ma photo de finissante.  Je me suis impliquée à fond dans cette école. J'aimais mon école malgré ce que les autres en pensait ou en pense encore. J'aime son odeur indescriptible. Dans le corridore central, il y a toujours une vague odeur de café ou de gâteau.

Mais le pire de tout, ce fut d'entré à l'auditorium. Oufff, là j'ai carrément failli pleurer. Un peu intense la fille vous direz? C'est bien tout simplement qu'il n'y a pas un élément dans ce fouttu Cégep qui arrive à la taille de mon école. Rien dans la salle Albert-Dumouchel ne me chavir autant que l'auditorium. Même les beaux sièges de velour rouge n'accotent pas les vieux banc brun qui date de la fondation de la polyvalente! Pour moi, il n'y a pas de passe droite. Je me fiche de rester accroché à des souvenirs, ma place n'est pas ou je me trouve en ce moment.

Je déteste ne jamais savoir ou aller, ne pas reconnaîre les visages que je croise dans les corridores, ne pas savoir comment me comporter, avoir l'impression de n'avoir aucun attachement avec mes professeurs, ne pas savoir comment gérer mon temps, ne pas, ne pas, ne pas. Je déteste me confondre à la masse. Tous mes bons efforts pour savoir qui j'étais sont maintenant vain. Je ne suis plus...une personne à part entière, je ne qu'une parmis tant d'autres. Je n'ai plus cette chose spéciale que je m'étais décourvert et ça c'est ce qui est le plus dure d'accepter. Disons-le franchement, je n'ai plus rien de spéciale point. (Je ne veux voir aucun commentaire qui essaierait de me prouver le contraire ou de me remonter le moral. Je ne dis pas ça pour faire pitié, je dis simplement ce qui est vrai).

J'en ai assez tout simplement. J'ai l'intention de rester comme j'étais avant, j'ai l'intention de gardez mes amies le plus longtemps possible. Je n'en peu plus d'avoir l'air d'une morte vivante qui n'aime pas sa vie. Je veux sourir, je veux rire, je veux m'amuser, je veux être heureuse. Mais comment être heureux dans un endroit ou on ne se sent jamais chez soi? Et ce qui est plus difficile à avaler, parce que j'ai un gros égo, c'est que je ne peux pas me défiler. Je ne peux pas me désister parce que mon avenir est basé là dessus. Alors je me dis qu'il va falloir être forte Vanette si tu veux franchir la porte. Il va falloir bosser et bosser pour réussir à t'intégré complètement. Faudra jamais laisser ceux qui t'ont toujours soutenu derrière. Faudra être forte! Faudra être fière...

Pour l'instant...bonne nuit

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Commentaires
V
Enfin, quelqu'un qui comprend!!
M
J'en ai presque Envie de pleurer à repenser à cette école. J'y retourne à chaques semaines, et à chaques semaines je me sens redevenir moi un peu. C'est vrai que cette école là, c'est notre école , et le cégep arrive meme pas à la cheville de sa ! J'aimais sa connaitre tout le monde par leur prenom et leur nom de famille ( incluant les secrétaires, les profs, les directeurs, Le concierge ? ) <br /> <br /> Toucas, je t'aime Van ! Et Je comprends totalement ta crise existentielle ;)
La terre va continuer de tourner sans toi.
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