La rupture
La fin d'un monde tel qu'on le connaissait. J'ai des papillons noirs dans le ventre. Des miliers de petits insects qui grouillent et me travaillent en dedans. Ceci est le dernier message de ce blogue parce que je sens que c'est le bon moment pour le faire. Je ne le suprimerai pas, mais je n'y toucherai plus jamais. La fin d'un blogue tel qu'on le connaissait. Il y a des événements dans votre vie qui arrivent comme un cheveux sur la soupe. C'est-à-dire que vous ne vous y attendiez pas nécesssairement. Et c'est la que vous sentez qu'il est enfin temps de tourner la page.
Je ne pleur pas, je n'ai pas pleuré et je ne pleurerai pas. *Quand je parle de pleurer, je veux dire de le faire jusqu'à s'en fendre l'âme*. Pourtant, j'étais certaine que lorsque que ça allait arriver je n'allais pas m'en remettre avant des mois, voir, des années. Peut-être que je me suis trompée. J'avais envisagé l'option rupture parce que je sentais qu'après Chicoutimi, j'allais recommencer à m'inquiéter. Et sincèrement, j'en avais marre de pleurer. Tellement marre que j'en pleurais de pleurer. C'est peut-être ça qui va faire que je vais me retrouver. Commencer à penser juste à moi et pas à nous ni à lui.
Je ne suis pas guérit je le sais, mais quelques fois il y a des mirages qui passent. je ne suis pas guérit,mais je garde espoir...C'est fou comment je peux passer d'une émotion à une autre en une journée. Je peux espérer revenir avec lui, être fachée, m'ennuyer de lui, vouloir seulement de l'amitié ou tout simplement m'en fouttre.Des fois, je me dis que moi aussi j'aimerais bien aller voir ailleurs, passer à autre chose.
J'aime bien continuer à lui parler, je ne ressend pas de malaise. C'est sûr que j'ai de la difficulté à ne pas le toucher quand on se parle. Par habitude ou par amour? Je n'en ai pas la moindre idée. Mais je crois que ce qui est le plus difficile, c'est de ne pas pourvoir se faire consoler par la personne qui sait le mieux me réconforter. Je ne sais pas s'il en serait capable.
Je suis mélangée parce qu'au contraire de lui, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'habituer à la rutpure. Ça a fait bang!Bang! Terminado! Comme une grande fille, j'ai fermé les yeux et j'ai avalé la pillule que j'avais recracher plusieurs fois. Je peux très bien comprendre qu'il m'ait laisser et j'accepte presque, mais moi dans tout ça, je suis perdue. Je vais le rester parce que je ne veux pas savoir depuis quand il y pensait. J'ai peur d'avoir mal. Quand même, il m'a facilité la tâche: il ne m'a pas laissé pour une autre. Dans ce cas là, je crois que je n'aurais pas supporté. Je me serais senti trahie, humilié et tout ce que vous voudrez. Et là j'aurais pleuré jusqu'à m'en fendre l'âme.
En tout cas, j'ai besoin de lui remettre tout ce qu'il lui appartient et de reprendre mes affaires. Toutes sans exception. J'ai besoin de cacher les choses.J'ai besoin de faire le ménage de ma chambre. Il faut changer les draps du lit et sa position. Je ne dors plus dans ma chambre, je n'ai pas le courage de m'attaquer à cette pièce. C'est pour cette raison de qu'officialise la fermeture du blog. Comme toutes les autres affaires, j'ai besoin de le cacher dans un coin. C'est aussi pour cette raison que je ne le supprime pas parce que comme toutes les choses que je met dans le coin, je finis toujours par les ressortir, les regarder et me remémorer avec un sourir au commissures sans regrets.
Je ne suis pas guérit, mais je garde espoir qu'un jour je pourrai regarder derrière mon épaule sans regrets.
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