La première fois.

17 août- Gaspé/Percé

Je l'avoue. J'ai pas pu faire autrement. C'était plus fort que moi. D'abord, première péripétie du voyage. Je monte au parc Forillon ce matin après avoir joyeusement viré une brosse la veille avec de gentils garçons provenant de mon patelin quotidien campivalencien ! Ehhh oui. À l'heure du souper, je m'apprêtais à me faire un repas ma foi gastronomique quand mon regard à croisé l'un des garçons. Le hasard fait bien les choses qu'on dit n'est-ce pas ?

Bref. Revenons à nos moutons. Je disais donc que je suis rendue en auto jusqu'à un certain point en me disant que j'allais continuer le trajet en vélo. Hahahahhahahahaaaaa. Je crois que j'ai gossé au moins 45 minutes après mon vélo pour finalement m'apercevoir que je l'avais mal monté ! Quel. Galère. Je me suis retenue de pleurer, j'ai pris mon courage à trois mains et j'ai demandé à un monsieur que je ne connaissais pas (qui était en grosse van) s'il avait une paire de pince et du temps à ma disposition. Il a été très gentil et m'a tout de suite aider. Finalement, j'ai décidé que je repacktais mon vélo et que je ferais le reste en auto. Pour finalement m'apercevoir qu'en fait le reste du chemin ne pouvait se faire en auto, mais bien en randonnée pédestre ! Bon, ça ne m'a pas vraiment déplus. Alors, j'ai pris mes jambes et mon mal en patience et j'ai marché. marché.marché. J'avais peur, je l'avoue. Un. En entrant dans le parc, une madame du parc voulait que je réponde a des questions d'un sondage sur l'Ours noir du Canada et me disant que si j'en croisait un elle m'invitait fortement a faire du bruit avec mes mains et parler fort pour le faire fuire...

euh...HHHHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAA QUOI ?!?!? UN OURS ?! TAPPER DANS LES MAINS ?! ME MANGER ? Sans compter la peur d'être agressé sexuellement dans un tournant ! Finalement, je me suis bien gardé de suivre une famille dont je ne pouvais même pas essayé de deviner l'origine tellement leur langage ne ressemblait à rien. Bref. J'ai fais mon cardio pour la semaine. J'ai monter une énoooorme côte pour finalement avoir ma nanane. AH QUE C'ÉTAIT BEAU.

Je sais pas si c'était la beauté du paysage ou alors l'ambiance qui faisait que c'était si unique comme moment. J'ai pleuré mes amis...pleuré de...d'émotion je crois bien. C'était comme un temple. Il y a avait beaucoup de gens et pourtant on aurait pu entendre une mouche voler. Une chance que j'avais des lunettes fumées parce que j'aurais été gêné que tout le monde me voit brailler comme une madeleine ! J'ai tellement trouvé ça beau que je pense que ma vie aurait pu se terminé là et ça m'aurait convenu.

Là je suis à Percé. Je me sens petite dans mes shorts parce que je suis pas capable d'entrer en contact avec les gens. Je le sais que j'ai l'air bête un peu, beaucoup, passionnement.

Bon. je crois que je vais essayé de me trouver un restaurant ou je vais pouvoir manger mon premier homard. L'affaire, c'est que je ne sais pas du tout comment m'y prendre et j'ai complètement oublié de m'apporter mon petit magasine que je m'étais acheté.